11/11/19 - Monde


Non bah, j'ai rien de spécial à dire. Sinon que j'observe que le monde c'est les grandes villes du monde. Des tours, des pavillons, des smartphones, des ordinateurs, des fringues prêtes à porter et des menus prêt à manger. Donc j'en conclus que le monde c'est orange, c'est un objet cassé, donc une croix. Et le reste, le monde réel, c'est rose, un rouge blanchit par l'usage qu'en fait le système mondialiste. Ca donne donc une croix orange sur fond rose. Ca fait penser au drapeau anglais, mais je n'y metterais pas de barres horizontales et verticales, parce que je ne pense pas qu'il soit obligatoire de se coucher ou de se dresser. On est tous spectateurs, et acteurs, tel l'internet 2.0 l'avait voulu. Tout est non basé sur les principes universels des droits de l'Homme mais sur les principes objectifs de l'internet.

Donc ben ... on cherche à tout casser, et quand on a l'air d'y parvenir on tient bon. Sauf qu'internet ça n'a que 30 ans d'âge, et ça ne s'est popularisé que depuis 15 ans. Donc ça fait 15 ans qu'on tire, très fort, vers la cassure, tout ce qu'on a sous la main.

Internet est le monde, depuis 15 ans, c'est ce que je pense. On va tous sur internet pour essayer de retrouver les sensations réelles de l'internet dans notre espace de vie. C'est comme la littérature, on a des informations mais la concrétisation de l'information est toujours produite par un effort subjectif.

Internet c'est des textes, des images, des sons. On peut donc penser qu'internet va aider les gens à se ressembler visuellement et sonorement. Seulement, reste des différences de contextes qui font que la mise à jour des modes de vie ne se fait pas forcément fidèlement.

Moi j'observe que tous les youtubeurs français, sans éxceptions, se ressemblent vestimentairement et comportementalement ; ils ont l'air de suivre un modèle imposé par internet. Ce modèle est véhiculé par les chaines de magasins qui vendent en kit des biens et des services sur la base d'une unique stratégie marketing pour tous, en vue de casser au mieux le besoin par la plus puissante réponse possible.

On peut penser que la société mondiale est une puissance sans pauses, qui va tenir son rang coute que coute, par dessus la réelle campagne, réquisitionnée au service du monde.



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