04/12/18 - Roule Sans poule

Je ne sors plus en voiture que le soir, presque toujours pour marcher. Seul. Dans la nuit. Il n'y a généralement personne, mais parfois on croise un coureur avec une lampe sur la tête ou accroché au ventre avec des bretelles, des dipositifs qu'on imagine en vente chez Decathlon. Le genre de matériel fait pour les sportifs et qui sont parfaitement inutiles en dehors de la pratique sportive.

La nuit sur les routes, ça dépend mais souvent il y a autant de voitures que le jour. Passé 22h effectivement à se calme de manière significative, mais avant on voit encore des voitures et camions en file, ralentissant à l'approche d'un rond point.

Cond duire j'aime bien, aller loin, rouler des jours, ça me plait assez. Si j'avais le courage je me serais volontier fait un tour de l'espace schengen en voiture. Ca doit être intéressant. Rien qu'en France déjà, d'un coin à l'autre on voit des curiosités dignes d'intérêt, alors j'imagine qu'au delà des frontières il y a des choses à voir.

Les trucs biens à faire c'est d'aller dans un centre ville historique très tard le soir. Moi j'avais été à Pont l'évêque, qu'est pas une grande ville, mais je suis sûr et certain que c'était plus intéressant de nuit que de jour. Un peu comme Laval d'ailleurs.

Le bord de mer la nuit, ça aussi c'est intéressant. Je me souviens qu'avec la 306 j'avais trouvé un parking de plage couvert de sable et je m'étais amusé à faire des dérapages, dans la nuit, c'était un coin perdu dans la campagne, personne aux alentours.

Mais ce qu'est insupportable c'est le voyager à l'arrière. Chaque virage, chaque accélération, chaque coup de frein, provoquent une envie de vomir, le calvaire est attroce. A tel point que je me demande si j'accepterai de revoyager en passager à l'arrière d'une voiture de si tôt.

Covoiture, pour les autres. Qu'ils le fassent, eux, qui ont l'air de ne pas souffrir, moi j'ai assez donné.

Je sais pas quand je me referais une escapade routière, mais une chose est sûr, je serai seul.