28/09/18 - Chocs contre souffrance


I

Le voisin (le voisin ou mes écouteurs qui diffusent de faux sons de chocs comme ils font souvent)  pense qu'en provoquant un choc il va atteindre la mémoire et ainsi faire oublier la souffrance. C'est une parfaite méconnaissance du corps et de la psyché humaine basée sur une parfaite inéxpérience de la souffrance.

S'il avait vécu un temps soit peu la souffrance sous contrainte en espace clos dysimétrique sans personne sur qui se poser, il n'agirait pas de la sorte.

Le choc atteint la mémoire intelligente, celle qui contient les idées complexes, les images, les sons non réels. Le choc atteint l'imagination donc. C'est la chasse d'eau mentale dont je parle et parle encore. Un choc, la tête se vide.

Le choc n'atteint pas la souffrance, qui est  torture tout à fait indépendante de la mémoire imaginative.

Donc, un choc va interrompre l'imagination, l'empécher d'aboutir, ce qui va laisser la souffrance à nue, cette souffrance va faire naitre une pensée plus pure qui ne se basera plus que sur de la souffrance.

La nervosité va augmenter, la pression va augmenter, des douleurs physiques vont aparaitre, et en toute logique le souffrant va se pleindre.

Lorsque la pleinte très légitime intervient, du fait de la souffrance croissante devenue très intolérable, on peut si l'on veut,continuer à provoquer d'autres chocs qui vont à nouveau atteindre l'imagination, et réenclancher un nouveau cycle de souffrances cumulatives.

Jusqu'à atteindre un seuil d'intolérable que la plus part des gens ne connaissent jamais (dont le voisin).

L'imagination part, mais la souffrance reste, pour toujours, et pour être lourd débile, mais dan sle fond sérieux et réaliste, la souffrance maximale endurée rend autiste et ultra sensible aux viols sans concentement.

Interompre les chocs, c'est laisser travailler l'imagination, lui permettre de terminr son cycle, et de relâcher la pression, pour ne plus souffrir et éviter d'en arriver à des seuils d'intolérable qui rendent fatalement autiste.


II

En gif c'est mon bac de refrigerateur, celui qui fait un bruit atroce. Je l'ai sortis parce qu'il prenait l'eau à chaque réchauffement de la partie réservée à la congelation.

Ces bacs là, en principe ils sont sensés être la zone la plus froide puisqu'ils ont une ouverture haute. L'air relativement plus chaud s'échappe toujours, l'air relativement plus froid retombe toujours au fond.

Je me demande ce qu'on peut bien mettre dans cette partie froide du refrigerateur. Les viandes non ? J'ai souvenir à la télévision d'avoir vu un plan, de caméra du point de vue de la personne, qui ouvrait la porte, on voyait son bras, il tirait une sorte de bac tiroir, comme ça, et il y avait toutes sortes de viandes les unes sur les autres, en diagonales, plus haute au milieu, tombantes sur les côtés.

Petit détail, je me souviens du film plastique avec le jus, collé, de l'intérieur.


III

La première fois que je me suis senti flancher vraiment, que la souffrance se traduisait en un affaiblissement du corps et que je commençais à faire le lien évident entre la faiblesse et "eux", c'était avec MO.


MO, elle est de Laval Agglo à ce qui parait. Ca sonne à mes oreilles comme un truc d'élus, parti politique, réseau ... On s'imagine que ça flirt avec de la franc maçonnerie, des choses de ce genre. D'ailleurs le Maire de Laval, actuel ou le précédent, doit être franc maçon. En tout cas il a été ministre sous Hollande et j'ose penser qu'on devait causer de moi à cette époque déjà.

Aujourd'hui j'y suis retourné chez MO. J'ai monté les marches en diagonale. J'ai analysé mon mouvement de jambes et c'est pareil que quand je boite en marchant. Ca fait alternativement : jambe raide, jambe articulée en arc de cercle (celle qui fini par devenir douloureuse).

A l'accueil : couscous barbie et mougoudaga barbie. Couscous était comme je pensais, à peu prêt, mougoudaga elle avait déjà commencé à prendre du poids, pour ce qui est de sa silhouette fine ça va être foutu désormait.

MO on a eu notre rendez-vous, j'ai sentis quelques pincements au coeur par moments. Elle n'avait pas l'air précée, mais moi je voulais partir. J'ai eu l'impression que ça durait une éternité. Elle a été moins dure cette fois, plus sur la réserve. Elle avait l'air de dire qu'il n'y avait plus aucun espoir que j'ai l'AAH, qu'on faisait ça mais que ça servait à rien.

Je lui ai quand-même demandé de m'accompagner chez le psychiatre parce que bon, c'est son idée, elle a l'air dynamique, prête à défendre son truc ... Si elle y arrive je dis châpeau, moi tout seul franchement je vois pas comment j'y arriverais.

Ensuite rendez-vous avec Mme H, elle avait l'air plus sympathique, bien qu'elle ai terminé en me faisant un electrochoc cardiaque qui m'a littéralement vidé le cerveau. Elle, on aurait dit qu'elle avait une calculatrice à mots et qu'elle se demandait comment faire des économies. Il y avait des silences, elle refusait de reprendre mes phrases incomplètes, c'était ultra gênant. Mme H c'est dommage qu'elle ait une tête aussi austère parce que j'ai regardé le haut, c'est aussi bien foutu que le bas. C'est du très très haut niveau.


IV

J'ai essayé de me faire un oignon en gif, mais avant de commencer je savais que ça allait être compliqué.

Pour ce qui est ciruclaire ou origanique, franchement, je ne sais pas encore comment m'y prendre.

J'imagine qu'on peut faire, par peinture de texture, une surface à peu prêt lisse. Mais là j'ai préféré en rester au découpage assemblage. Il est déjà pas mal comme ça, on voit bien que c'est un oignon, pas besoin d'y passer des lustres.

PS : Je n'ai pas voulu mais cet ognon compte 100 faces ou 180 polygones.

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