24/09/18 - Brosse à dents


I

J'ai modélisé une Brosse à dents, pour mon second exercice. Mais je me suis trompé sur ma texture, j'ai oublié les poils, donc pour compenser je me suis dit que de la faire chuter, et finri dans un bol, avec la physique et tout, ça serait vachement intéressant.

Et ben non.

Rien n'a fonctionné, donc j'ai laissé voir un peu le potentiel que ça avait, et l'importance du ratage.


II

Aujourd'hui j'avais un rendez-vous avec P.

J'ai mangé une omelette avec quatres oeufs, une demi casserole de coquilettes; et un steak, tellement je stressais. J'écoute l'émission d'AVR qui était plus calme que d'habitude.

Après coup je n'ai retenu que l'idée selon laquelle tout le monde s'amuse à faire sa profession, toujours, tout le monde se divertit pour oublier le néant.

Je vais donc à mon rendez-vous, arrive en salle d'attente un bougnoulier. Il remue, il bouge, il est tout le temps en train de s'agiter. Il porte un jogging, est accompagné d'une femme dans le genre de la femme de ménage. Il me fatigue, il m'énerve, je peux plus le supporter, je veux qu'il arrête d'être là, tout de suite.

J'essaye de trouver un moyen de me changer les idées mais c'est impossible, il est là, il crâme tout, les magasines crâments, les affiches sur les murs crâment, la cheminée crâme, tout est en train de brûler, de l'eau ! De l'eau ! A l'aide de l'eau !

La secrétaire parleau téléphone, arrive un peu d'eau. Mais malheureusement ça n'aura pas suffit, un filet sur un incendie, on a les vapeurs pour se consoler.

Il dit à son accompagnatrice qu'il est stressé et qu'il aura besoin qu'elle vienne avec lui.

III

Le rendez-vous.

Arrive P, dans son haut en cuir et son jean, façon racaille. Elle me dit de passer devant, j'entre dans le bureau, elle est face contre la fenêtre, remet le rideau, j'en profite pour la regarder et là elle me semble changée, on dirait Ferroni maintenent. Elle semble plus accessible. On a envie de lui parler gentiment, poliment.

J'arrive, je ne sais pas quoi lui dire. Je lui dit que ça ne va pas, parce que ça me semble être vrai et aussi parce que comme ça je pourrais avoir des idées qui me viennent (je sais pas c'est quoi son métier à par causer).

Franchement, là, je me dis qu'elle va peut-être pouvoir m'aider.

J'attends qu'une chose, qu'elle me propose un remède au bougnoulier. Je me dit qu'ils m'ont imposés ça, et donc qu'ils devraient pouvoir trouver une solution. Ils vont quand-même pas me violer, et me jeter comme ça ? Non ?

Je la regarde en me disant : "je suis sûr qu'elle a un truc pour que ça aille mieux, j'en suis sûr".

On parle, elle prend un ton gentil, genre compréhensive, genre "dites moi vos problèmes". Je sais qu'elle se fout de ma gueule à un niveau tel qu'on arrivera plus à trouver un espace vivable ! J'en ai conscience ! Ce qui me vaut une pression nerveuse qu'est quand-même attroce !

A vrai dire le bougnoulier j'y pensais pas trop, non, je voulais sa solution à elle. Bon, après coup je me dis qu'elle l'a reçu en rendez-vous et qu'elle met ça en scène comme si c'était une forme de partouze ritualisée sans contact autres que la main (qu'elle met toujours très haute).

Je parle, je me répète, et je lui parle de Paris.

A Paris elle me fait une remarque gentille (comme d'habitude).

Au détour d'une phrase j'ai dit "ça colle avec", qu'elle a entendu, et répété : "ça colle avec ... ?".

Je me suis dit : "elle est pas en train de penser que je pense qu'elle s'intéresse à ce que je lui dit là quand-même ?!".

Et là ça m'a énervé. J'en avais marre qu'elle fasse son hypocrite comme elle faisait. Je lui ai sorti le coup de l'infirmière, le coup de la surveillance, le coup de la parano, en mode : "prends ça dans ta gueule, et vas bien te faire foutre grosse conne !".

Elle a sortie une feuille de papier, a prit un crayon, dessiné un rond, fait une rivière le traversant de haut en bas, en forme de grosse chatte, et m'a éxpliqué que les infirmières faisaient leurs courses dans leur secteur, et que donc c'était une coincidence.

Je tiens juste à dire qu'elle sait pas où est Grenoux Oser dessiner un plan, faut le faire !

Je voulais juste partir, j'en avais marre.

Elle m'a donné un rendez-vous et m'a dit : "on espacera les prochains".

Elle me sort le negwe de 500kilos, le bougnoulier à 500°C, c'est quoi la prochaine ?

J'arrive pas à comprendre en quoi ça peut l'emmerder que je la trouve jolie. Je comprends pas pourquoi elle veut, et les infirmières avec, que j'ai une crise cardiaque parce que je la trouve jolie ! A quoi ça rime ?!

Je suis sorti blanc de ce rendez-vous, j'avais mal au bras droit, et ça commençait à lancer dans les jambes.

Sur twitter on me sort un LV.

Le bilan de tout ça ? Et bien elle pense, comme tous, que surenchérir dans l'assassinat c'est une solution à l'assassinat. Elle se dit qu'en assassinant plus un assassiné, il va finir par se désassassiner.

IV

Physiquement, on aurait dit qu'elle avait perdu des longueur. Que ses hanches et ses doigts étaient devenus un peu plus modestes. A bien y réfléchir je pense que c'est parce qu'elle est très fine et qu'elle portait des habits qui sont sensé rendre obèses, que portent les gros pour dire "non mais c'est mes fringues qui me grossissent". Sauf qu'elle on pourra l'habiller comme on veut elle pourra jamais faire grosse, elle est réglée comme une montre suisse, c'est fin partout.

Donc, je disais que ses habits l'élargissait des hanches, bras, jambes, la faisant paraitre moins grande, et réduisant proportionnellement la taille de ses mains et la longueur de son bassin. Nue, j'ai regardé chez le Hamster ils m'ont fait des propositions, et j'ai eu le droit à des tonnes de sosies.


Voilà ce que j'imagine être ses fesses. Quand elle amrchait à toute vitesse, pour me faire prendre la porte de sortie, dans sa robe en tissu léger, elle était légèrement en avant et c'est ce que je voyais de la forme de son bassin.


Le même modèle vu de 3/4 arrière, là franchement je saurais pas dire parce que je vois rien, je la vois de 3/4 fasse, avec le haut de la jambe croisée du dessus.

On peut penser qu'elle est comme ça en vrai.

C'est beau ...

Je me demande quand est-ce qu'ils vont me la reprendre. En tout cas on les donnes pas en fonction des taux de souffrances, ça c'est clair. Le bougnoulier on l'a pas menacé de mort, ni le negro d'ailleurs. Ils sont pourris gâtés. Ca doit être pour ça son nom de famille.


Spire - Entropy

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