15/05/19 - Envie de dégueuler


Ca n'a rien à voir avec les odeurs corporelles éxtrèmes qui se répendent partout dans le studio, ni avec les "voix" des voisins qui répétent toute la journée "il a raison", "eulalaaaaa". Non. Mon envie de "dégueuler" (mot vielle école) vient de ce que la sursolicitation de mon bras droit a pour effet de générer la tension du trapèse droit, et du pectoraux droit. Qui deviennent dur comme de la pierre, éxtrèmement tendus, à tel point quil serait possible je pense d'enfoner uen porte à avec l'épaule sans que ça ne bouge trop.

Le pectoraux, va faire basculer la partie haute de la colone vertébrale, où est fixée la cage torassique, vers l'avant, comme un taureau prêt pour la charge brutale. Ce qui a pour conséquence de baisser l'épaule droite d'avantage par rapport à l'épaule gauche.

Ce déséquilibre engendre un point de gêne, en bas à l'arrière de la nuque, qui reste et qui ne part jamais. Je pense qu'il est là depuis au moins 7 ou 8 ans, si ce n'est pas plutôt 10 ou 15 ans.


Depuis peu, je rencontre un nouveau problème, c'est que la taille des muscles, côté droite de la nuque, étant beaucoup plus miportante que le côté gauche, lorsque je lève l'épaule droite, pour rééquilibrer, je sens une grosse boule dans le bas de la gorge éxtrèmement désagréable.


Cette boule, a l'effet vomitif d'une grosse gastro, comme si j'avais enfoncé quelque chose dans la gorge et que j'étais sur le point de me vider l'estomac.


Pourtant, relever l'épaule droite, en la faisant tourner vers l'arrière, ça devrait rétablir la symétrie entre le côté droite et el côté gauche, afin de soulager les articulations, éviter les tensions, les usures prématurées du cartilage, les pressions sur les nerfs, et autres sources potentiellement fatales de maladies mortelles.

Sauf que non. Parce que la symétrie osseuse ne s'accompagne pas d'une symétrie musculaire.

Et pour ne rien aider, le voisinage s'amuse à me harceler, justement pour accentuer le déséguilibre et lui faire prendre des proportions éxtrèmement graves. Ce qui engendre des douleurs dont je suis coutumier mais qui mériteraient très largement d'être respéctées.

Apparement on parle de "casser" quelqu'un en lui abimant le corps, comme on peut lui casser le moral. Et bien moi j'étais déjà cassé au Lycée, donc la logique du cassage ne fonctionne pas puisque lorsqu'elle a lieu elle n'est pas prise en compte. On me disait que je devais "entrer dans la vie professionel", que tout ne faisait que commencer, que ce que je venais d'endurer n'étais que la préface au grand livre des épreuves de la vie. Donc forcément, même avec des douleurs de 9/10, je me disais que personne n'était prêt à considérer sérieusement un mal tant qu'il n'aboutissait pas au décès physique.

Donc là, vous essayez de casser un type déjà cassé depuis belle lurette. Va falloir revoir vos catégories oubien essayer de me tuer pour qu'on se met d'accord sur un état commun.

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