10/05/19 - Le pays de la laine


Je vais donc entrer dasn le pays de la laine pour essayer de figurer ce que j'ai vu hier et qui m'a fait me représenter ce qu'était la méthode pour faire groupe autour de la réalité.


Ca m'est venu en marchant, il faisait nuit, les arbes étaient tellement toufus qu'ils débordaient le chemin et donnait presque l'impression qu'ils allaient se toucher sous peu fermant définitvement le passage des marchants. Alors donc il y a des branches qui me frôlent, tendues vers moi, qui s'approchent, et que je dépasse.


L'une d'elle a une drôle d'ombre projetée sur le sol. On dirait le cul d'un chat, on distingue une queue. Je pense que ce n'est pas un chat mais ça y ressemble beaucoup.

Je me dis qu'on en voit des choses dans la végétations, dessinées sur les feuilles. Des visages, de personnages, j'ai envie de m'interroger, ou du moins essayer de ressenser des motifs, mais il fait nuit, le végétal est tellement épais que n'importe quel animal peut s'y cacher et s'y sentir à l'habrit, donc pour ne pas augmenter mes chances statistiques d'en croiser un, je mets un terme à ma marche.


Je me stationne sur un parking, devant moi il y a une haie, et sur cette haie un lampadaire qui donne un constrate accentué aux feuillages.

Je remarque un premier motif, le numéro 1, une sorte de tête à mi chemin entre le bovin, la biche, le chien, et dessous, un long tronc avec deux seins blancs et une épaule blanche.

A côté, numéro 2, un homme biscuit géant

En face de moi, il y a ce visage inquiétant, le numéro 3, très net, qui semble avoir un nez patate long, vers le devant.

Dans un arbre, je vois le visage numéro 4, avec un petit nez aquilin.

Je remarque une tête effroyablement inquiétante, la numéro 5, avec de gros yeux noirs, on dirait un crâne d'un animal indescriptible, je me demande ce que c'est. Un félin peut-être ? Je regarde sur internet et je remarque que ça ressemble vraiment à un crâne de léopard.

Et là je vois ne blanc, le numéro 6, une tête de panthére je dirais, de profil, gueule ouverte, avec une oreille comme ça, en arrière.


ALORS qu'est-ce que j'en fais de ça moi ? De ces motifs très figuratifs ? Je me gratte la tête. Je me demande si je peux mettre ça dans la catégorie délires, ou dans la catégorie enfantillages sans utilité. Et finalement je me dis que c'est plus que ça, c'est une réalité, objective, partageable. J'ai donc penser qu'il y avait 3 étapes. La première étape consiste à utiliser la FORCE pour faire parler la nature. La seconde étape consistait à CONVAINCRE autruit de regarder de ses propres yeux la nature parler. Et enfin la troisième étape consistait à MANIPULER autruit pour faire de ce message commun une raison de s'organiser collectivement.

FORCER, CONVAINCRE, MANIPULER.


Mais, me dit-on, il ne faut rien voir, rester dans le flou, demeurer, passif, dans un écosystème et en faire partie. Harcelé, surveillé, menacé, plein de frustrations et de douleurs, parce que c'est comme ça et pas autrement.

C'est dommage. On ferait mieux d'y voir claire, et d'entendre. Le flou est une perte de temps.


Devant la haie, il y avait uen ambiance un peu spéciale, et si on devait faire un tag pour la représenter, je dirais que celui-ci convient. On aurait dit le végétal pétrifié.

Mais moi je ne suis pas très tag (tag ou tagues ?). Les tagues ça fait un peu trop sale, trop instinctif, trop détendu. Celui qui fait des tagues veut détruire la page blanche en la couvrant, il est égoïste et il pollue l'espace commun. Après on se retrouve face à des immondises, et tout ce qu'on se dit c'est : "qui c'est qui va devoir repeindre par dessus ou nettoyer ?".

Je suis pour faire payer les tagueurs, comme on fait payer tous les destructeurs possibles et imaginables. T'as niqué ginette, et ben tu la garde, et tu vas aux travaux forcés pour faire vivre le foyer. T'as gribouillé un mur, tu vas réclamer le matériel pour nettoyer le carnage. T'as prit sa terre à un propriétaire en profitant d'un moment de faiblesse, tu payes le juste prix économique, social et culturel.

La destruction gratuite, sans prise en compte des conséquences, ça n'a que trop duré.

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