07/06/19 - Ciel

Admettez que c'est dingue. Des fois on est tenté de se dire que c'est d'origine humaine, qu'on a la technologie pour sculpter les nuages. En tous cas, si moi j'avais la responsabilité du ciel, j'aurais absolument mis comme priorité la recherche dans le domaine de la sculture des gaz atmosphériques, leur contrôle tridimentionnel dans l'espace et leur manipulation en haute définition.

Mais bon ... on a pas officiellement pas les moyens de le faire, donc on imagine que ce qu'on voit est naturel.

Hier soir, j'ai vu ça :

Un long nuage avec au bout une tête de cheval et d'éléphant. J'ai pris une photo, regardé si l'appareil n'avait pas déformé ce que j'avais vu, j'ai reregardé le ciel. Je me suis concentré, essayé d'aller cherhcer les détails du nuages et comparer avec la photo. Je voulais être sûr de ne pas rêver, de ne pas délirer. Non, c'est bien un éléphant et un cheval.

Je surveille mon nuage, pour voir s'il raconte une histoire, se transforme, effectue des transitions entre un état et un autre. Et là effectivement il s'est transformé.

Je voyais un oiseau, en bas, et tout en haut un serpent, la gueule ouverte.

J'ai reregardé plus attentivement, et je me suis rendu compte qu'en fait c'était plutôt un oiseua, une tête de crocodile, et une panthère.

C'est beau, ça ne fait aucun doute. Depuis le temps que je m'épuise à chercher des motifs naturels, je dois admettre que je fatigue et que je ne suis plus capable, avec mes moyens, de jouïr du spectacle de la nature. Mais si je me force, même sans plaisir, je dois admettre objectivement que c'est beau.

Comment interpréter ça ? Un éléphant sur un cheval ? Une panthère sur nu crocodile sur un oiseau ? Je ne sais pas. Je vais faire une pose et si j'ai le courage je reviendrai donner une interprétation. Et dans quelques temps j'essayerais de faire une synthèse de tout ce que j'ai lu dans  le ciel, les arbres, le café et le crâmé.

 RE.

Donc on a dit que l'oiseau et la panthère, c' était la mère du cas social, la prostituée. On a dit que Kali c'était la multitude, mais aussi un singe. On a dit que l'éléphant et le cheval cabré c'était Tintin qui donne à la société le relais, comme socrate, donnant naissance au crit de criton, l'héritier qui prend le fardeau de Tintin, c'est à dire sa place.

Or, là, on a la panthère, au dessus d'un crododite qui mort la nuque d'un oiseau comme pour le prendre comme si c'était son petit. Je pense que c'est la mère qui se touche, en se faisant passer pour une femme-enfant. Il y aurait donc la panthère qui serait la femme, et l'oiseau qui serait la femme enfant castrée.

L'éléphant au dessus du cheval, je pense que ça veut dire que Tintin, qui est le cheval cabré, accepte de jouer le rôle de la victime, celle à qui on retire l'objet de son obscetion parce qu'il est soumis à son sexe, et l'objet il l'a dans le Q.

On a donc la femme qui renonce au V pour l'avoir dans le Q, la prostituée. Et Tintin qui renonce au Q pour l'avoir dans le V.

Vitesse accélérée, pour qu'il y ait moins d'images dans le gif. J'aurais pû réduire le FPS, mais le PC résiste. Parfois, sans raisons, il bloque un nombre de FPS et ne veut pas négocier. Un PC caractériel, normalement c'est direction la poubelle, parce qu'une machine c'est scientifique, c'est mathématique, et donc ça ne répond pas à des lois aléatoires.

M'enfin bon.

J'ai pris des images de ciels et d'horizons sur lesquels j'ai appliqué des filtres, visant à faire ressortir mieux les proportions de la réalité. Des nuages et végétaux principalement. Les couleurs, ombre et lumières ne m'intéressaient pas.

A vue d'oeil on dirait que le ciel est une déchirure horizontale. On aurait donné des coups de canif horizontaux à plein d'endroits et donc les volumes sont déterminés par le type de tissus, sa résistance, la déchirure peut être diagonale avec faible pente, quivant le coup de canif, ou diagonale à forte pente, le tissus cède par l'appuy d'une lâme qui ne coupe pas.

Le végétal est assez simple, ce sont des assemblages de baguettes molles, pour les herbes. Et pour les haies, on dirait un grillage défoncé, sur lequel se seraient accumulés des mousses d'épaisseurs aléatoires.

Même comme ça je n'arrive pas à comprendre comment est faite un branche. j'ai essayé plein de fois de dessiner des branches, et soit j'en copiais une vraie, bien, soit j'n inventais une qui était fausse. Je ne comprends pas comment poussent les branches, quelles sont leurs variations d'épaisseurs depuis le tronc jusquà la dernière tiger verte feuillut. Est-ce que les branches poussent dans toutes les directions ? Oubien elles ont tendances à pointer vers le haut, ou vers le bas, ou vers les côtés ?

Là, on dirait qu'elle pointent vers le haut. Mais quand on est sous un arbre, je ne crois pas qu'on a vue sur les branches, ça arrive, mais ce n'est pas systématique. Est-ce à dire que les branche hautes qui poussent vers le ciel, sont cachées par les branhces basses qui poussent vers les branche hautes ? Je reregarderai mais je ne sais pas ce qu'il en est.

Alors là les nuages sont bien rondouillards, comme dans les films de Ghibli. Je me demande si ce n'est pas une question de position. A l'horizon ils sont bas, donc de côté, donc déchirés. Au dessus ils sont plus haute, donc de dessous, donc plus rondouillets.

Et puis sur ce poteau il y a un lierre encore endormit, dont les branches ont la forme d'une tâche que j'ai vu dans un de mes cafés.

Qui me fait aussi penser à des enluminures.



Lorsque le soleil nous avait quitté, s'enfonçant sous terre, et le voil noir avait couvert les cieux, il n'y eu plus rien à voir. Tout était impatience, quand reviendrait t-il ? Le soleil ? Silencieux, ça atendait. Les arbres, les murs, les gens. On avait allumé les lampadaires d'urgence, la catastrophe était naturelle. Nous tiendrons bon jusqu'à son retour avait l'air de dire les rues. Moi je roulais, et je disais : "de quoi ?". J'ai rien compris.  Je sais seulement que ça coutait cher. Un lampadaire, deux lampadaires, trois lampadaires, quatres, cinq, six, sept, huit, il y en a à perte de vue. C'est qui qu'a décidé d'illuminer tout ça ? J'ai l'impression que c'est du gaspillage. Il y a personne. Et ces voitures c'est moches. Supprimons la voiture et les lampadaires.

Un peu de vegetal.

Un abominable homme des chemins.

Les deux abrutis.

L'interrogatif.

Le curieux.

Le malotru.

On avait dit qu'ils étaient tous Kali, que c'était la multitude ? Le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ont du caractère. On pourrait faire une série de 150 épisode sur chaque tellement ils ont du potentiel. Ou alors on imaginerait le cas social qui ferait face, lors d'une aventure, à chacun d'entre eux, avant de finalement retourner dans les jupons.