17/06/19 - Le voisin violeur


Ptin je sais plus pourquoi j'ai voulu faire cet article. J'avais une hypothèse ou une analyse à faire au sujet du voisin, mais je ne m'en souviens plus.

Moi je me suis dit qu'il devait être ou policier, ou gendarme ou pompier, mais je ne le voyais pas avoir une autre profession. Je découvrais donc, et je me suis dit qu'il avait sûrement un rôle de séropositivisation des locataires. Quand emènage une locatrice il doit la baiser, quand elle invite un amant, il doit les baiser, et là c'était moi donc il a essayé de me baiser.


J'ai essayé de faire une tête qui me l'évoque, mais ça ne ressemble pas forcément au type, c'est de l'évocation simple/


Il avait un rare vocabulaire, je pense que c'est parce qu'il n'avait pas pour fut de financer autruit, mais de se faire financer par autruit. C'est à dire qu'il réclame, toute la journée pendant des années des informations et les prends comme rémunération de ses demandes non fructueuses.

Il avait un système de surveillance qui permettait de suivre mon état. Stressé oeils grands ouverts, somnolant oeils mis fermés, il avait la position que j'avais dans mon pieux la nuit et réagissait en fonction, il bougeait de manière mécanique et faisait toujours des bruits identiques : claquement de porte, de clac d'origine inconnue, et des coups dans le mur qu enosu avions en commun.

Au début, il avait des collègues au dessus qui hurlaient des répliques simples, tournant autour des déjéctions. Une fois il  est sortit sur son balcon en courant, caricaturant l'éttouffement, je pense que cet instant à marqué l'entrée pour lui dans une follie qui ne pourrait que devenir croissante et qui a atteint des sommets dans le domaine de la torture.


Il agit
Il a commencé par frapper une fois dans notre mur commun. Ca faisait comme si on frappait dans une boite collé à l'oreille. Un fort son de basse. J'ai fait un commentaire, à ce sujet, dansl ebut de l'énerver, et aussi dans le but de voir jusqu'où je pouvais tenir dans la souffrance de la retenue.

Phase 1
Il a commencé à ouvrir et fermer sa porte à longueur de journée, porte collée à ma porte. Il tournait les clées, une fois, deus fois, trois fois, ça allait jusqu'à une dizaine de fois par jour. Et quand il rentrait chez lui, il frappait un coup contre le mur.

Pour être honnête quand je l'ai entendu frapper contre le mur, je me suis dis : "Non ? C'est quand-même pas un sans couilles ? On m'a pas foutu à côté d'un sans couilles ?". Je savais que le sans couille avait un comportement pro mort, poussé à l'éxtrème leurs actes mènent à des décès. Donc, un peu triste de ce que je vivais de désagréable je me suis mis à la provoquer sans arrêt en éspérant que la logique de son comportement criminel aboutisse à mou décès ou au moins à un grave accident, suffisement grave pour que ça ait des conséquences pour lui.

Phase 2
Il frappe de plus en plus dans les murs, à abandonné la serrure dans laquelle il tournait et retournait sa clée toute la journée sans bouger sa porte. Il frappe depuis tôt le matin, pour me réveiller quand je dors, et jusqu'au soir, ne faisant plus de bruit 22h passée.

Phase 3
Une maghrébine et un bébé on l'air d'être chez lui mais personne n'est entré. Au dessus, une jeune femme et un jeune homme on l'air de faire des commentaires à mon sujet, mais je n'ai vu et entendu personne entrer. Je vois des gens pénétrer dans l'immeuble, des bourgeois, des jeunes filles avec leurs mères, des vieilles, un type en mantalon camouflage avec une gueule d'artiste, accompagné d'une fille fine gaulée, j'ai vu des femmes d'âge mûr. Il y a de jeunes femmes qui passent en bas de l'imeuble et qui ont des air de ne pas trainer là par hasard, une famille d'anglais dans laquelle le frère ambête la soeur avec son sac à dos. A ce stade je sais qu'en haut il y aurait apparement celui qui s'occupe de l'église, il y aurait peut-être une femme âgée, à mon étage le voisin violeur, un chauve qui fait de la mécanique et invite des gens, et une asiat dont on ne sait rien sinon qu'elle est à vélo. Tout ça je l'apprend, en ayant un corps et un esprit fatigués, parce que le voisin est actuellement en train de tourner autour de tourner autour du studio et de frapper les murs.


Phase 4
Le voisin passe au viol. Il parle fort, sec, essaye de frapper par la voix l'auditeur. Il sort toujours les mêmes répliques, simples, dénuées de sens, absurdes.

De l'autre côté de la rive, je vois une lumière bleur clignotante, tous les soir elle clignotte quand on ne la regarde pas. Quand le regard se fixe sur elle elle s'arrête. J'essaye de l'oberver depuis le studio, c'est du pareil au même, elle s'arrête bel et bien quand on la regarde.

La nuit, le voisin commence à ronfler fort. Il a branché des amplificateurs de son, j'imagine, et appliqué des filtres audio pour créer des ondes vibratoires de type "zen". Au début il ronfle de forme interogative du genre "comment ça va ?". Je frappe dans le mur pour qu'il arrête, il recommencer, je refrappe. Je me sens particulièrement violé par cet acte qui dépasse les frontières de tout ce qu'un être humaine peut supporter. Je frappe encore, il commence à frapper à son tour, il gueule, je gueule, et là il commence à frapper à ma porte.

Phase 5 finale
Il fait savoir que DS est avec lui, ce qu'il garde sous silence le reste du temps, il frappe à ma porte en hurlant des "ouvrez, il faut qu'on parle". Elle frappe à ma porte. Il monte, elle descend, ils échangent, rééchangent, rééchangent. Il essaye de mettre ses amplificateurs à l'étage, à savoir violer par le dessus.

Il retravaille le son pour qu'il y ait une détonation et une vibration, pause, détonation, vibration, pause, etc. Je ne lutte plus, il n'y a vraiment rien à faire le bruit, le déséquilibre des forces, je serais seul contre un million que ça ne serait pas différent, je n'ai tout simplement pas les moyens de m'intéresser à lui d'abord et de lui rendre la pareil ensuite. Je suis à bout, j'essaye simplement de survivre. Parfois j'essaye de rester vif malgré les intonation, ça fonctionne, c'est atteingnable, on peur réssister à tout, mais c'est éxtrèmement pénible et laborieux.


A de nombreuses reprises je m'assois sur les chiottes, et je sens que tout autour de moi disparait, j'effectue une transition du monde réel vers rien du tout, le nori absolut, la mort. C'est impressionant,et on a du mal à savoir une opinion par rapport à cet état de fait. Oui, Je m'évanouïs, et alors ?

C'est un peu éxcitant de s'évanouïr, il y a là dedans quelque chose de neuf, de prometteur, comme un nouveau domaine, celui du décès. Je trouve ça pationant. Je m'évanouïs dans la voiture, en marchant, assis, dans mon lit, je me sens partir un peu partout.

Le voisin ne s'arrête pas pour autant, il continue de plus bel, il n'a jamais utilisé autant de techniques de viol. Il a DS, il a son ampli, il voit, entend, fume, parle fort, frappe du pied. Il est au sommet du sans couillisme, et j'ai permis son meurtre, si tout se passe bien, et que je ne quitte jamais ce studio, dans un certain temps serai mort. Nous allons permettre à cette logique que nous adorons, d'aboutir à son éxtrème éxactitude.

Finalement j'ai déménagé, et je me retrouve avec des voisins qui font comme lui, et qui sûrement étaient déjà à Guy II A, à l'étage au dessus, ils devaient peut-être tourner, j'imaigne qu'ils se connaissent, qu'il éxercent la même profession de violeurs.


Ce fut interminable. On prit pour qu'il décède vite.


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