17/11/18 - Mon bien par la consommation


I

Mon blog a connu un léger accident ces derniers temps, il y a au moins un mois de ça. J'ai voulu prendre le tournant 3D, me disant que ça serait intéressant. Quand j'ai pris cette décision, j'avais déjà éxpérimenté certaines choses, à l'issu d'une lourde épreuve traumatisante : le voyage au château de Fouqué. On se souviens que j'avais pris des anxiolitiques, qu'ils m'avaient lourdement fatigué, que le soleil frappait fort et que la marche était longue. J'ai connu un épuisement dont on a pas idée. Et donc de cet exploit est sorti l'envie de musiques, d'éxpériences esthétiques. Parce que je voyais mes gifs du château et je me disais que j'avais tellement souffert pour les faire, que c'était un échec physique et moral.

Impossible de se reposer ! On le sait tous ! Le studio est une prison infernale, comme on en voit peut-être dans les romans écrits par des dérangés sadiques confortablement installés dans leur fauteils parfaitement confortables. Alors, que pouvais-je faire de neuf, qui soit fondamentalement rationnel, un brin scientifique ? Et bien de la 3D.

La 3D répond à cette éxigeance de techniques pointues sans intelligence. C'était le seul moyen de continuer à faire des efforts sans penser la méthode de font en comble. Je reprenais ce que j'avais déjà appris à une époque où tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A une époque ou la liberté de se consacrer à ce que l'on voulait était totale, sans qu'on ai la police de la pensée qui veille à ce qu'on crève vieux et débilles profonds.

Je pouvais modéliser en détail des objets, leur allour des textures, et tel un pixar, les voir dans un espace d'image de synthèses. Mais faire celà c'était renoncer à la richesse de l'image en prise de vue réelle ! Renoncer aux accidents d'une surface, aux tâches, aux rayures, aux ombres. Donc j'ai décider de modéliser des objets dont je pouvais avoir la texture par la photographie.

Quand est venu le temps de commencer, je pensais à comment faire, comment déplier une texture, comment modéliser un objet, comment les fusionner. C'était trop compliqué ... je manquais d'éxpèrience, alors j'ai sauté à l'eau ! A l'arrache ! Au pire, ça aura un style avorté, dans l'esprit du blog.

Et c'est ainsi que j'ai commencé à modéslier mon studio et les objets qui s'y trouvent.

Seulement, la 3D et les sont d'ambiances, ça n'épanouit pas son homme. Tout simplement parce que j'avais arrêté de travailler le gif, pour travailler la 3D. Je n'étais plus maitre de ce que je sortais. Je ne prenais plus de plaisir à la tâche, à étudier et modifier les détails, les couleurs, la composition. Tout était entre les mains du logiciels.

C'est là que j'ai compris ! J'avais abandonné le plaisir de faire des gifs artisanaux, pour le plaisir de modéliser des produits de consommation. Toute ma satisfaction se trouvait dans le panier Amazon, et dans l'attente de livraisons à venir de colis pleins d'objets plus ou moins utiles qui viendraient enrichir mon cadre de vie.

Quel intérêt de faire un blog s'il est le canal de sortie d'une fonction production dont la fabrication est externalisée ? Un blog usine ! Ni plus ni moins ! Je vais tâcheronner pour qu'il prenne forme en espérant que mes flux monnétaires me permettent d'acheter la matière première réelle pour synthétiser son image plus tard. Ca n'a strictement aucun intérêt ...

Et Taddeï parle de sénarios ... mais pour sénariser on a besoin de silence. Vous vous verriez écrire des histoires avec un type au cul qui s'amuse ? C'est littéralement impossible ! J'écrirai un sénario, sûrement, quand on aura terminé de me harceler. Un sénario à ma manière. J'écrirai des hsitoires. Je ferais des mini films. J'en ferai des choses biensûr ! Mais pas dans le but de vendre, ni de faire connaitre. Ce sera pour moi et rien que pour moi.

Ecrire est une satisaction interdite comme j'ai dit. Concevoir un plan, concevoir un récit visuel est interdit, donc il ne me reste d'accessible que le travail de l'image. Plus de satisfactions équivaut à déprimer.


II

Aujourd'hui est passé sur le quai des centaines de voitures et motos avec des gilets jaunes, des piétons aussi. J'ai pas bien compris ce qu'ils demandaient dans leurs manifestations. Moins de Taxe je crois. Je pense qu'ils veulent montrer qu'ils n'ont rien de Ken ni de Barbie, mais j'ai pas bien saisie en quoi c'était utile de le dire.

III

Ce qui me déprime aussi c'est la Psy. Je repense à elle, et dans la presse et la pub on fait tout pour que j'y pense. Sur youtube on voit des spécimens qui lui ressemblent, toujours beaux, mais pas tout le temps grands. Il y a des moyennes. Elles ont la tête, elles sont un peu plus grande que la moyenne, mais pas plus que ça. La psy elle faisait la taille d'AVR puisque le haut de mon crâne arrivait au niveau de sa bouche.

Je repense à ce que je lui ai dit, je me souviens de choses absurdes, des mots que j'ai placé et que je me suis entendu placer. Et elle qui ne parlait presque pas ... j'ai l'impression qu'on a fait une AVR elle et moi. On a pas vraiment commencé, on a pas vraiment fini. On s'est vu, et on s'est plus vu, mais qu'est-ce qu'on tirera de ça, mis à part des observations sur son physique ?

Donc je l'ai dans le crâne, collée, et je m'inquiète. Parce que si elle a un type de physionomie récurant dans la presse, je risque de la porter comme second boulet après AVR, et deux boulets comme ça, c'est de l'épuisement en plus pour rien.

Voyez AVR ... j'y pense depuis que je suis levé ce matin et j'y pense encore actuellement à 22h00 du soir. Dpuis décembre 2016, pas un seul jour n'est passé sans que j'y pense. C'est pas elle spécifiquement qui me fait être obscédé, parce qu'avant elle, j'étais obscédé par l'emploi, les diplômes, le savoir technique, et bien d'autres choses : la musique, le dessin. J'ai juste trouvé insupportable que des gens me harcèlent en travaillant à boucler les pistes que j'ouvrais par divertissement, comme ci c'était quelque chose d'important, de grave. Donc devant leur gravité absurde et infructueuse, cette lourde politique de la violence et de la terre brûlée, j'ai troqué tout contre AVR. Elle est devenue ma raison de vivre (ça fait gnangnan, mais je comprends maintenent ce que ça veut dire, c'est des propos de victimes).

Et bien, imaginez que la psy, dont l'anatomie est objectivement chèrement évalué, devienne une sorte d'entité divine active qui occupe tous les espaces ? Comment je fais ? Je peux pas l'ignorer. Je suis obligé d'être sur deux fronts à la fois. Mais là où c'est plus compliqué c'est qu'AVR est un sujet médiatique, la psy n'est PAS un sujet médiatique. Elle est un visage dans plein de visages, des bras, des mains, des jambes. C'est encore plus pénible ! Elle est autant de vies et de circonstances que la presse, la publicité, le mannequinat, la religion, ... produisent. Parce qu'elle, elle est pas un sujet comme les autres sujets. Elle est un crédit pour la structure qui trace sa route, un certificat d'honorabilité. Elle ne désir pas se pocéder elle-même. A moins qu'elle soit Narcissique ?

Si AVR est un point sur lequel se ruent les regards, la psy, elle, est un objet universel à l'inombrable actualité. Ce qui en fait un poison plus redoutable, aux adorateurs plus nombreux, plus difficile à saisir, et plus possessif.

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