21/11/18 - C'était beau pourtant


I

Ces lignes, cette perspectives, tout enregistré dans une base de données, avec des milliers de fonctions qui calculent chaque point, chaque arrête ; c'est beau. Non mais c'est beau ! Ca vend du rêve non ? Un monde tout virtuel comme ça, moi j'adore.

Malheureusement, ça prend du temps et on perd du vivant. Tout est froid, inerte. Comme une énigme sur laquelle l'humanité se penche mais qui va tuer ceux qui voudront la résoudre.

Quand on y pense, c'est pas l'énigme qui tue, c'est les voisins, c'est les voitures, c'est les passants. ; tous ces pineurs fous.

Alors je ne sais pas quoi faire ... continuer ? Continuer comment ? Est-ce que j'ai la force de continuer ? Est-ce que j'ai des idées ? Est-ce que je peux avoir un plan ?


II

Sur ce gif je prend la photographie d'AVR à Pau. Une des premières que j'ai vu d'elle après décembre 2016.

La parole :  c'est le thème.

Je me suis permis de faire un gif excessif. Il fait référence aux premiers gifs des premiers jours et à un gif récent d'animation anguleuse.

Je devrais essayer d'en faire plus des gifs d'animations biensûr, mais c'est que la matières première est bien souvent en ligne, postée sur internet par je ne sais qui. Moi je ne possède rien qui ait un intérêt particulier à être animé. Soit trop inquiétant, soit trop austère, mais jamais quoi que ce soit de divertissant, détendu, bon enfant, ouvert sur la consommation et le monde des être sociables.

Dans cette conférence on la voyait derrière son bureau, sur la scène on l'imagine, avec trois types assis sur une chaise en demi cercle devant elle, de l'autre côté de la table. Quand j'ai vu ça, je me suis tout de suite dit : "ça pique". Ca pique parce que j'ai échoué, j'ai sucré mon échec, je le savoure, il est délicieux, et elle elle arriver et elle me le confisque en me disant : "tu ne toucheras pas à ton échec, c'est moi qui le garde !".

Donc j'ai toujours mon échec, mais elle me le vole.

Pau c'est au Sud-Ouest du pays, on le voit sur la carte derrière elle. Il y a une France dans un rond et un département ou une région en rouge en bas à gauche. Ca a peut-être à voir avec la Gauche ? Le PS, le PC, le PG, etc. tous ces machins choses ? Oubien ça a à voir avec le syndicalisme, les gens que j'ai vu en stage, les professions de l'audiovisuel, les journalistes, tout ça ? 

Quoi qu'il en soit je m'en souviens et ça piquait. En toute logique l'objectif clair était de m'envoyer en asile psychiatrique. Parce que voler ça joie à un type en échec, sans lui proposer de sortir de cet échec, ça revient à lui tendre une corde pour qu'il se pend. D'ailleurs on a pas manqué de me le dire ! Pends toi ! Vas te faire interner ! Des croquis avec des bras sur lesquels ont coupait les veines, ça ne manquait pas. Voir des gens vous inviter à vous suicider, pour rien ... ça reste une intérrogation pour moi.

Je pense que je n'ai rien fait de grave pourtant. Et donc, elle qui semble neutre, mais pas très, tout d'un coup elle commence à s'en prendre à moi en me disant qu'elle est entourée d'homosexuels comme le voisin, bas du plafond, obscédés abrutis, qui ne s'intéressent à elle que parce que sa lumière attire les mouches.

Trois tapettes devant elle, qui veillent, écoutant attentivement si j'approche.

On a eu le philosophe footballeur, des élus politiques à gros salaires, un président, un ou deux ministres, des gens avec des fonctions, de gros revenus, et tout ce monde défilait en disant tout et n'importe quoi. Elle me les a imposés en disant plus ou moins qu'eux pouvaient profiter de mon échec, mais pas moi. 

Je trouvais qu'elle était gonflée quand-même. Elle veut quoi ? Que j'aille agresser un par un chaque personne qui veut me pourrir la vie, me disais-je ? Je dois me battre, face aux hommes politiques, aux riches propriétaires, aux sportifs, aux artistes, pour qu'ils cédent et me rendent mon échec ? C'est ça le projet ? Et ben si c'est ça c'est sans moi !

Donc, effectivement, quand elle a commencé livres et vous, j'étais satisfait parce qu'elle devenait comme un obus qu'on aurait vidé de sa charge explosive. Elle se cassait. On pouvait enfin manipuler son objet sans se blaisser. 

Au jour d'aujourd'hui, elle a toujours pas rendu l'échec, mais au moins je sais que je n'aurai pas de problèmes cardiocasculaires ni musculo-squeletiques avec elle. 

III

Maintenant ça fait un petit moment que je m'intéresse à la langue médiatique, qui reprend la langue des rues, la formate, la fragmente, et la donne en héritage à des groupes sociaux.

Exemple : La psychologue n'aime pas pourrir le débat. Le voisin et moi faisons la chasse. L'intervenant s'est planté. Ils ont été inventifs.

Les mots clés sont associés à des profils, des sujets parents de par un très caractéritique, qui se retrouvent dans tous les sujets enfants qui héritent de ces traits. On prend des visages croisés de différentes personnes, des histoires, des noms, des prénoms, etc. on joue avec pour découper le peuple, comme on utiliserait des pochoirs.

Si le système d'informations, sa facon d'utiliser la langue et les mathématiques est suffisement compliqué pour occuper les esprits et offrir un potentiel de développement personnel intéressant pour tous ceux qui le manipulent, il n'empèche que ce n'est pas la seule façon d'occuper son esprit ni de faire d'intelligentes choses qui soient efficasses.

Donc, j'écoute, j'apprends, très lentement, à mon rythme, sans utiliser les bons outils. Parce que je n'ai accès qu'à l'oral, impossible de lire ni d'écrire du texte médiatique ou du texte littéraire.

IV

Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, on a les médias qui rodent. Pour tuer le poussin dans l'oeuf. Ils veulent du cerveau, si possible 100%. Réduire le vocabulaire, l'associer à des réalités et piner, et piner encore le même modèle, la même cartographie du monde.

Mais il ne s'agit pas d'une carte routière. Il s'agit d'une cate ferroviaire. Dans l'esprit on na va pas à travers champs, tout est noir ou blanc. On vous propose des choix, choisissez, mais il n'y en aura pas d'autres. Le vocabulaire est limité, les nombres ne sont fait que de 10 chiffres.

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