25/11/18 - Oui, j'ai écris une lettre d'adieu


En 2015, avant d'entrer en contact avec la psychiatrie, la psychologie, tout ça, j'ai bien écris une lettre d'adieu, parce que j'avais la ferme intention de mettre fin à mes jours. Pour être exacte j'en ai écris trois, qui tenaient sur quelques petites feuilles de bloc notes. C'était pas très bien écrit, manuscrit, en liasse, dans un tiroir.

C'était la veille du suicide de chantale Ackerman. On se demande d'ailleurs si elle s'est vraiment suicidé ou si c'était une grosse blague pas drôle comme ils en font des tonnes. Des fois je me dis que pas un seul mort médiatique n'est réellement mort depuis 2014, que tous vivent une vie normale, au milieu de tout le monde. On s'est sûrement dit que leur existance ne tenait qu'à des perfusions d'articles de presse à rythme régulier, et qu'il suffisait d'arrêter pour qu'ils retombent dans l'oublit. Mais je ne dis pas ... il y a peut-être des suicides assistés en Belgique ou en Suisse. Certains étaient très vieux.

Donc Akerman elle me donne envie de vomir. Pour moi, elle incarne la foule histérique qui frappe un innocent à mort sans raisons. D'apprendre sa mort, je me suis dit que c'était trop. Et moi ? C'est moi qu'on pousse au suicide et c'est elle qui a son article ? Elle a voulu me voler mon suicide ? Je suis sûr qu'elle souffrait même pas, c'est un suicide de confort, un suicide bourgeois. Je me sens froid, le coeur froid, la poitrine lourde, la respiration laborieuse, et l'autre, cette pute, elle se suicide pour dire aux autres que je ne souffre pas parce que je vis encore.

Souffrance 50 sur 10. On est au delà du supportable, chaque seconde de vie est un miracle.

Dans mes lettre je disais juste que je me suicidais en toute connaissance de causes, que c'était de la faute de personne. En gros je prenais mes responsabilités. Je voyais pas l'intérêt de doubler ou tripler ou quadrupler les responsabilités alors qu'il n'y a qu'une personne qui meurt : moi.

Et j'ai commencé à chercher comment on fait pour se tuer. Et là c'est compliqué parce que c'est pas un film d'horreur qu'on regarde. C'est pas un documentaire sur une catastrophe ou un acciden tragique. Non, là on fait des recherche pour savoir comment se tuer, pour de vrai, maintenent.

Ca semble simple pourtant, en théorie. Pour mourir, un coup fatal, une hémorragie, une perte de conscience, un nerf coupé, quelque chose qui va entamer une mort inévitable à court ou très court terme. Mais dans la réalité c'est autre chose. On a trop peur de se louper et d'être un handicapé très grave qui survit de longues années, chouté aux médocs, aux perfusions, aux hospitalisations, pour crever dans des conditions dans lesquelles personne ne voudrait se trouver.

Je voulais me suicider parce que j'avais peur de me faire assassiner par un autiste comme le voisin, le genre de gars qui se branle sur les gens, qui ne les écoutes pas et qui nie leur humanité. Ce genre de gars qui fait pas la différence entre tuer et tuer dans d'attroces douleurs. Un mongolien quoi. Un débile profond, tellement profond qu'il blaisse les gens et s'en rend pas compte. Je me disais si je tombe sur un débile dans ce genre, ma mort aura des chances d'être longue, trop longue.

"T'as joué t'as perdu", disait-on sur Radio classique. On nous racontait l'histoire de gens qui auraient eux des problèmes d'argent sur des paris, qui leur auraient vallut de très gros soucis. Et moi je me demandais si ces gens qui voulaient me tuer n'avaient pas "perdu" quelque chose, de l'argent, un acqui social, quelque chose qui éxpliquerait qu'ils veulent me tuer.

Au jour d'aujourd'hui, je suis encore surveillé, et il y a encore des gens qui réagissent à mes moindres faits et gestes, dans la presse. Alors ces gens auraient-ils perdu quelque chose en me surveillant ? Et ce quelque chose éxpliquerait-il les menaces de mort ?

Quoi qu'il en soit j'ai la presse au cul, les voisins, le système médical, la police, la gendarmerie, des entreprises, des hyper marchés, la publicité, et parmis ces gens se trouvent ceux qui m'ont menacé de mort sans jamais se manifester.

On m'a donc poussé au suicide gratuitement.

Ackerman j'en ai rien à foutre.

D'ailleurs je me demande si les lettres que j'ai envoyé à AVR avaient pas un rapport avec mes lettres d'adieu. J'aurais peut-être voulu m'assurer que mes harceleurs étaient capables d'intelligence ? Je voulais savoir s'ils sauraient comprendre ce que ça voulait dire un type qui s'exprime. Est-ce qu'ils pouvaient me voir comme un être humain qu'on ne peut pas tuer sans raisons ? Ignorer ce que pense cet être humain c'est ignorer les raisons qu'il a de vivre.



Si les gens qui m'ont menacé de mort étaient des salopes de bougnoules, c'est grave. Parce que j'ai strictement rien à voir avec ces gens. Je vomis sur leurs sales gueules immondes de bouffeurs de couscous. Qu'ils crèvent un par un et ne m'adresse surtout jamais la parole. Je les détestes tous sans exceptions de manière définitive. Qu'ils n'aient pas l'audace de faire comme si j'étais des leurs parce que ce n'est pas le cas et ce ne sera jamais le cas. Ces saloperies ont vite fait de t'enrôler dans eurs rangs sans te demander ton autorisation. Et bien moi c'est NON !

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