12/10/18 - Marche matinale


Levé vers 7h15, je me suis dis que c'était la bonne heure pour aller marcher. Depuis quelques jours j'y vais tôt le matin parce qu'en définitif ça me repose plus que de passer plus de temps dans mon pieux.

Au bout d'une heure de marche, tout le corps se calme, et les phases d'agonie insoutenables dans le vacarme quotidient elles ont beaucoup moins de chances de se produire. C'est comme si on s'enfonçait en soit, sous des couches flasques de corps ramoli et que c'était confortable.

Quand on marche pas, on a un son qui brûle, puis un autre, on a les nerfs qui prenent feu, tout qui grille, et chaque bruit, chaque son, devient intolérable jusqu'à éprouver les plus attroces des souffrances qu'on puisse imaginer.

Exemple, le voisin, qu'est un digestophile, a frappé dans les murs tout à l'heure. Il le fait dans le cadre de son jeu. Et bien je n'ai pas souffert, grâce à la marche que j'ai effectué.


Sur place c'est le décor classique, des haies, un chemin, dans les haies parfois des poteaux en bois reliés par du barbelé. IL y a des vâches, des veaux, des taureaux, des oiseaux. On observe que ça commence à roussir cependant, du fait de l'automne qui s'approche, peut-être y est-on déjà ? Je dois avouer ne jamais savoir en quelle saison on est.


Et le chemin est coupé de temps en temps par une barrière en bois, avant laquelle on trouve souvent un panneau de ce genre.

Celui-ci il est moche, il est dans u style comme on en voyait souvent il y a quelques années dans les manuels soclaires, les illustrations du code de la route ou les panneaux d'informations touristiques.

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